La cour d'assises de Paris a condamné vendredi Abdelhakim Dekhar, «le tireur de Libération» jugé pour tentatives d'assassinat et séquestration, à vingt-cinq ans de prison, a annoncé l'agence France Presse.
«C'est une peine lourde», a déclaré son avocat, Me Hugo Lévy, ajoutant qu'il étudiait l'éventualité d'un appel.
Abdelhakim Dekhar a été interpellé quelques jours plus tard. Son ADN coïncidait avec les échantillons prélevés sur les lieux des attaques. Dans une lettre non-datée laissée derrière lui et évoquée dès 2013, il développait la théorie d'un «complot fasciste». Dans cette lettre, il s'en prenait aussi au capitalisme et aux journalistes «payés pour faire avaler des mensonges».
Abdelhakim Dekhar était connu des services de police et de la justice depuis les années 90. Il avait déjà été condamné en 1998 dans le cadre d'un dossier criminel.