Les processus qui se produisent dans notre corps en utilisant l'énergie finissent par dégager de la chaleur. En même temps, la température influence des processus biologiques, qui ne peuvent pas fonctionner en dessous ou au-dessus d'un certain point critique de froid ou de surchauffe du corps, explique l'universitaire.
«La vitesse des réactions chimiques dépend de la température, quand elle change de 10 degrés, l'intensivité du métabolisme change de deux ou trois fois», a déclaré Mme Doudnik.
Ce modèle explique la forte dépendance de l'activité vitale à la température corporelle. Au cours de l'évolution, certains animaux, appelés animaux à sang chaud, ont acquis la capacité de la maintenir constante en raison d'un équilibre stable entre la production de chaleur et le transfert de chaleur, à environ 37°C, a-t-elle ajouté.
Dans le froid, l'organisme produit activement de la chaleur. Pour éviter l'engelure des membres, des vaisseaux sanguins sont dilatés et le sang se précipite vers la peau. La dilatation des vaisseaux de la peau entraîne de grandes pertes de chaleur et un refroidissement du corps puis le ralentissement des processus métaboliques.
Les médecins distinguent l'hypothermie légère, de 32 à 35 degrés, modérée, de 28 à 32 degrés et sévère, moins de 28 degrés. Quand la température du corps atteint 26 à 28 degrés, la personne perd conscience. Si elle descend à entre 18 et 23 degrés, le zéro biologique pour un être humain, la circulation sanguine et la respiration s'arrêtent et la mort survient.
«Dans le cas d'une hypothermie sévère, il faut, tout d'abord, appeler une ambulance. En attendant les secours, il est mieux de placer le blessé dans un endroit protégé du froid et le couvrir d'une couverture. Pour accélérer le processus de réchauffement du corps, on peut s'allonger près de lui. Et vérifier constamment son pouls et sa respiration», a indiqué Mme Doudnik.