L'Université de médecine de Tokyo aurait dû présenter ses excuses après qu'une enquête a révélé que l'établissement avait modifié les résultats des examens d'entrée pendant plus de dix ans en faisant en sorte que plus d'hommes plutôt que de femmes puissent exercer la profession de médecin, lit-on dans le quotidien britannique The Guardian.
L'établissement d'enseignement aurait par la suite déclaré que cette situation ne se reproduirait plus. En outre, des responsables de l'université auraient ajouté qu'ils examineraient la question de l'admission de celles qui ont été victimes de manipulation des résultats des examens.
L'enquête a révélé que pendant les examens d'entrée de l'année en cours, l'Université de médecine de Tokyo avait réduit les scores de tous les candidats de la première étape des concours de 20%, puis ils ont ajouté au moins 20 points aux scores des candidats de sexe masculin, à l'exception de ceux qui ont auparavant au moins échoué au moins quatre fois à l'examen.
Comme le note The Guardian, au Japon, près de 50% des femmes ont fait des études supérieures mais elles sont souvent confrontées à la discrimination dans les collectifs.
Des études montrent entre autres que la proportion de femmes médecins ayant réussi l'examen médical national est d'environ 30% depuis plus de 20 ans. Certains experts soupçonnent que d'autres institutions médicales discriminent également les femmes lors de leurs examens d'entrée.