Manger comme un condamné à mort? Possible dans ce restaurant de Tokyo

© Sputnik . Natalia Seliverstova / Accéder à la base multimédiaTokyo
Tokyo - Sputnik Afrique
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À Tokyo, un resto éphémère propose un menu composé de certains des derniers repas servis dans le couloir de la mort.

Un restaurant qui servira pendant deux semaines les plats choisis comme dernier repas par des condamnés à mort a vu le jour à Tokyo, annonce le quotidien The New York Post.

Selon le quotidien, le restaurant a été ouvert sous le nom de Ningen («humain» en japonais, ndlr) dans le quartier des «lanternes rouges» de la capitale japonaise.

Parmi les plats proposés, on trouve les trois menus les plus demandés par les condamnés à mort.

Le premier, composé d'un hamburger, d'un œuf dur, d'une pomme de terre au four et de trois shots de whisky avait été choisi et consommé, avant d'être fusillé, par le braqueur et double meurtrier Gary Mark Gilmore, devenu le premier criminel exécuté aux États-Unis après la levée du moratoire sur la peine de mort en 1967.

​Les clients du restaurant apprécient également le plat de la «veuve noire» de Floride, Judias Buenoano, qui avait mangé une assiette de brocoli, d'asperges et de fraises avant de passer sur la chaise électrique en 1998. Elle avait été reconnue coupable du meurtre de son mari, de son fils de 19 ans, partiellement paralysé, et quelques années après, d'une tentative de meurtre contre son nouveau fiancé.

​Ningen propose aussi une version édulcorée de la commande de John Wayne Gacy, le clown le plus flippant devant Pennywise. Pour le meurtrier, il avait fallu une douzaine de beignets aux crevettes, un bucket de poulet KFC, des frites et 450 g de fraises. Au milieu des années 1960, Gacy dirigeait trois KFC à Waterloo, dans l'Iowa.

​Le restaurant largement apprécié par ses clients restera ouvert pendant deux semaines. Selon un média japonais, ce resto «pop-up» est l'œuvre d'un collectif d'artistes baptisé Chim Pom qui a prévu d'y exposer aussi des œuvres et d'y organiser des performances avant-gardistes. Le bâtiment qui l'accueille, le Kabukicho Book Center, est considéré comme un coin plutôt «malfamé» et devrait même être démoli avant la fin de l'année et c'est précisément l'«exécution» de l'immeuble aurait servi de source d'inspiration au menu du Ningen.

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