Les personnes qui ont recours aux antidépresseurs, souffrent du «syndrome afghan» ou présentent des troubles anxieux sont, plus souvent que les autres, exposées à des formes de somnambulisme violent, estiment les médecins.
Dans une étude publiée par la revue Neurology, les scientifiques avouent que la maladie présente encore de nombreuses zones d'ombre et cherchent à relever les facteurs et les habitudes qui pourraient y être liés, afin de prévenir ses symptômes.
Le somnambulisme pourrait être un signe avant-coureur de problèmes de santé plus graves: la maladie de Parkinson, la démence ou une atrophie multiple, indique Ronald Postuma, de l'Université McGill.
Les chercheurs estiment que cet état est lié à des dysfonctionnements cérébraux lors du sommeil paradoxal: dans cette phase, le corps suspend les fonctions ordinaires et les muscles sont complètement relâchés, comme s'ils étaient paralysés. Or, pour des raisons encore obscures, les muscles de certains individus conservent leur capacité de mouvement, ce qui leur fait effectuer toutes les actions que ces personnes accomplissent en rêve.Cette particularité fait de ce type de patients des somnambules violents capables de blesser aussi bien les autres qu'eux-mêmes, notent les médecins.
Après avoir réalisé une étude sur un groupe de 30.000 personnes âgées, les scientifiques se sont aperçus que près d'un millier d'individus éprouvait des symptômes semblables à ceux propres au somnambulisme violent. Parmi les particularités qui les distinguaient des personnes saines figuraient notamment la consommation d'antidépresseurs. Qui plus est, les chercheurs ont révélé que les hommes ainsi que les forts consommateurs d'alcool étaient plus exposés.
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