Facebook serait-il aussi addictif que l’héroïne?

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Facebook serait une drogue aussi dangereuse que l’héroïne. D’après une étude, la plupart des utilisateurs de Facebook montrent tous les signes d’une véritable addiction. Comme les héroïnomanes ne peuvent se passer de leur drogue, certains internautes ne parviennent pas à réduire leur utilisation excessive du réseau social.

Des scientifiques de l'Université du Michigan ont comparé les accros aux réseaux sociaux aux héroïnomanes. Leur étude, guidée par le docteur Dar Meshi, a été publiée dans la revue Journal of Behaviour Addictions. Selon leurs recherches, un tiers de la population mondiale utilise les réseaux sociaux et la plupart d'entre eux sont touchés par une véritable addiction.

Les scientifiques ont proposé à 71 participants de tester leur niveau d'addiction à Facebook. Les résultats de l'étude démontrent que la majorité des participants montrent des symptômes des troubles psychiques. Des psychiatres ont comparés ces résultats à ceux de l'addiction aux drogues. Les chercheurs ont conclu que les gens souffrant d'addiction aux drogues n'apprenaient pas souvent de leurs erreurs. Bien qu'ils sont bien informés des effets néfastes des drogues, ils s'obstinent à les consommer. C'est leur point commun avec les accros aux réseaux sociaux, souligne l'étude.

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Une autre étude menée par la haute école zurichoise ZHAW et Swisscom atteste qu'un adolescent sur dix âgé entre 12 et 19 ans est accro à internet, soit 9% de la population des jeunes. Une fois privés d'accès à internet, ces adolescents montrent des signes d'addiction. Ils trompent parfois même leurs parents pour surfer en ligne en cachette. En outre, les jeunes de ce type sont parfois victimes de cybermobbing et sont enclins à propager des contenus violents sur les réseaux sociaux.

L'utilisation d'internet et des réseaux sociaux pourrait donc présenter le risque d'un usage excessif tant pour les adultes que pour les adolescents et les enfants, selon de multiples études.

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