Klaus Roth, un retraité allemand de 74 ans, doit quitter l'appartement où il habite depuis 24 ans et qui accueillera des migrants, rapporte le magazine allemand Bild.
Le retraité louait cet appartement de 150 mètres carrés à la communauté de Neckartailfingen, où il a élevé ses trois enfants et vit depuis avec sa partenaire.
Dans le même temps, la localité doit accueillir de nouveaux migrants. Le seul inconvénient est que Neckartailfingen ne dispose d'aucun autre logement pouvant accueillir jusqu'à dix réfugiés.
Klaus Roth et sa partenaire ont donc été priés de déménager dans un appartement de plus petite taille, mais au loyer semblable. En tant que chauffeur pour la Nursing Association, Klaus Roth participe activement à la vie sociale de sa communauté, apportant son aide aux personnes âgées et aux réfugiés.Sputnik n'a réussi à contacter ni le retraité, ni la communauté en question.
Cependant, nos journalistes ont interrogé Peter Keck, porte-parole du district d'Esslingen, arrondissement où se trouve Neckartailfingen.
Ainsi, Peter Keck a expliqué que les comtés du Bade-Wurtemberg répartissent les réfugiés des centres d'accueil en fonction de la taille des communes. En outre, le porte-parole a précisé que les villes et villages étaient préalablement informés du nombre de personnes qu'ils devaient héberger.
«La communauté Neckartailfingen sait probablement déjà depuis plus d'un an combien de réfugiés elle doit accueillir», a-t-il affirmé.
Interrogé sur le cas spécifique de Klaus Roth, obligé de déménager au profit de l'accueil de migrants, M.Keck a déclaré que cette décision avait été prise par le conseil local, mettant en avant le manque de logements.
«Toute communauté de notre district pourrait prétendre à une pénurie de logements», a-t-il poursuivi.
Peter Keck a également mis en lumière le fait que Neckartailfingen accueillait peu de réfugiés, son taux s'élevant à 0,2% de la population cette année, soit huit réfugiés pour 4.000 habitants.
En 2020, ce nombre devrait atteindre 0,1% de la population, soit quatre réfugiés, a-t-il conclu.
Cependant, il existe aussi des cas réels où les autorités locales avaient mis fin aux contrats de location des certains locataires, les chassant ainsi de leur foyer au profit de réfugiés. En 2016, par exemple, dans la petite ville de Rhénanie du Nord-Westphalie, la municipalité, sous la pression de la crise migratoire, avait mis deux femmes à la rue.
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