Le nombre d'attaques de requins est en augmentation dans le monde depuis 50 ans, mais le risque d'être mordu par ce prédateur marin reste faible, affirme une étude dont les résultats ont été publiés cette semaine dans la revue PLOS One.
Stephen Midway de l'Université de Louisiane et son équipe ont examiné les statistiques des attaques de requins entre 1955 et 2015 dans 14 pays. Ils ont ainsi constaté qu'au cours des 20 dernières années, les attaques ont doublé dans des zones très peuplées telles que la côte est des États-Unis et le sud de l'Australie. Or, compte tenu de la population de ces pays, le taux est en réalité proche d'une attaque pour un million d'habitants.
Les chercheurs précisent que malgré les stéréotypes, les prédateurs marins s'en prennent le plus souvent aux surfeurs et aux baigneurs, plutôt qu'aux plongeurs.
Qui plus est, ces dernières années, les attaques de requins ont été enregistrées dans les endroits du monde où ceux-ci sont pratiquement inconnus et où les locaux ne sont pas habitués à faire face aux squales. Un cas qui s'inscrit dans cette tendance est par exemple celui de la région russe du Primorié où en 2011, trois personnes avaient été blessées par un requin.