Les gelées tardives des 5 et 6 mai ont causé d'importants dégâts dans la vallée de Cahors. On estime entre 60 et 70% de pertes, rapporte France 3 en se référant à Maurin Berenger, président du syndicat de défense de l'appellation.
«On sait que le gel à cette période-là de l'année, c'est terrible. Mais dans ce cas-là, il est arrivé très tard, c'est exceptionnel», indique-t-il, ajoutant que l'importance des dégâts est presque similaire à celle de 2017, où l'épisode de gel était historique.En vue de donner un coup de pouce aux vignerons, il appelle à «tout faire» pour garder la trésorerie grâce à un report des mensualités et à un gros travail avec les partenaires financiers. Sans oublier de rassurer la clientèle:
«On a du stock. Donc il faut dire aux partenaires, aux négoces et aux clients qu'on va approvisionner le marché. Et espérer que les 30% restants sur le millésime de 2019 seront très bons.»
Enfin, il propose de protéger les vignobles et les vignerons, car beaucoup ne sont pas assurés. Mais avec la multiplication des évènements climatiques, le président du syndicat souhaite proposer une assurance obligatoire.
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