Les tigres se déchaînent en Inde, multipliant les attaques sur l'homme

© Photo Pixabay / Pexelsun tigre (image d'illustration)
un tigre (image d'illustration) - Sputnik Afrique
S'abonner
Pendant que l’Inde sort prudemment d’un confinement strict, avec des restrictions allégées notamment en zone rurale, les attaques de tigres se multiplient dans certaines régions, emportant la vie d’au moins 17 personnes au cours des trois dernières semaines.

Une femme de 52 ans a été tuée par un tigre le 24 avril au matin dans un État de l’ouest de l’Inde, alors qu’elle se promenait dans une forêt, rapporte le New Indian Express. Cette tragédie s’ajoute à une longue série d’autres attaques perpétrées par ces animaux sauvages dans la région.

Ours - Sputnik Afrique
Un ours profite du confinement pour se promener dans une ville italienne - vidéo
Ainsi, cinq jours avant le drame, une autre résidente de 38 ans a été lacérée par l’un de ces prédateurs alors qu’elle était elle aussi en forêt à la recherche de fleurs comestibles. Bien que son mari l’ait accompagnée, il n’a pas pu sauver son épouse. À la mi-avril, une autre femme et deux hommes ont également été tués par des tigres.

La même situation est observée dans un État du centre de l'Inde. Le 17 avril, le Times of India y a signalé un nombre de morts sans précédent provoquées par des attaques de ces animaux sauvages. En trois semaines, ils ont tué au moins 12 Indiens.

Confinement assoupli dans les zones rurales

Confinée depuis mars, l’Inde a pour le moment enregistré près de 28.000 cas d’infection par le nouveau coronavirus avec 872 décès.

Des moutons  - Sputnik Afrique
Le parking d’un McDonald’s au Pays de Galles envahi par des moutons – photo
Fin avril, plusieurs États ont allégé une partie des restrictions, notamment en zone rurale. En cette période de récolte, les agriculteurs ont été autorisés à retourner dans les champs. Néanmoins, l’Inde des grandes métropoles, notamment New Delhi et Bombay, met un tour de vis supplémentaire aux restrictions. «À New Delhi, les habitants des bidonvilles ne sortent plus de chez eux de peur d’être frappés à coups de bâton par la police», rapporte Rémi de Bercegol, spécialiste des politiques urbaines au CNRS.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала