L'écrivain royaliste Jean Raspail, auteur notamment du sulfureux Camp des saints, est décédé samedi 13 juin à quelques jours de son 95e anniversaire, écrit l'AFP, se référant à son éditeur et à son fils.
Hospitalisé à Henry-Dunant à Paris, l'écrivain, catholique traditionaliste, avait reçu vendredi les derniers sacrements. Il est «mort paisiblement entouré des siens», a indiqué son fils Quentin à l'AFP.
Jean Raspail avait été admis dans l’établissement depuis la fin décembre et, à cause de l'épidémie de coronavirus, sa famille n'a pas pu le voir jusqu'à ces derniers jours. «Cette situation a touché beaucoup de familles et c'est vraiment horrible», a confié le fils de l'écrivain.Admiré par les uns, décrié par les autres, l'écrivain qui s'était autoproclamé «consul général» de Patagonie se définissant comme «royaliste», «homme libre, jamais inféodé à un parti», rappelle l'agence.
Il reconnaissait cependant être bien «ultraréactionnaire», «attaché à l'identité et au terroir» et farouchement opposé au «métissage».
Auteur de plusieurs dizaines de livres, lauréat du Grand prix du roman de l'Académie française (en 1981) pour Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie et du prix du Livre Inter (en 1987) pour Qui se souvient des hommes..., il restera comme l'auteur du roman Le camp des saints, un livre sans cesse réédité depuis sa parution en 1973.
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