Les commerces non essentiels, victimes de la recherche d’un «effet choc», comme en Belgique?

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Un magasin de vêtements - Sputnik Afrique
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Ce 28 novembre, les centres commerciaux ont été pris d’assaut au détriment des petits commerçants qui ne décolèrent pas. Pourquoi les avoir fermés alors que les preuves de contamination dans ces lieux manquaient? En Belgique, le ministre de la Santé a avoué avoir recherché un «effet choc». Que penser dans ce cas de la situation française?

Les commerces dits «non essentiels» ont pu rouvrir ce 28 novembre. Au sentiment de soulagement s’ajoute une vague d’inquiétude. Les entreprises n’auront que quatre semaines pour rattraper le retard du mois de novembre. Et elles devront composer avec un protocole sanitaire plus strict, qui n’incite guère les clients à venir, une concurrence avec l’e-commerce jugée déloyale et un surplus de stock qui s’entasse.

Pour y faire face, le gouvernement a des solutions: des magasins qui pourront rester ouverts le dimanche, parfois jusqu’à 21h. Plus encore, il se dit même prêt à racheter les invendus après les fêtes pour les redonner à des associations. Une idée saluée par les principaux intéressés, malgré quelques doutes qui subsistent quant aux conditions de reprise.

La confiance tarde à revenir car l’incompréhension demeure quant aux vraies raisons de la fermeture des petits et moyens commerces. La déclaration du ministre belge de la Santé n’arrange d’ailleurs rien à la suspicion généralisée en France:

«Faire du shopping ne comporte pas de risque quand tout est bien contrôlé. [On a pris cette décision] parce qu’à un moment donné, on devait prendre une décision choc. Il fallait vraiment faire un électrochoc. Il fallait dire clairement ‘on bloque’», a-t-il déclaré à VRT.

Une polémique assurée mais au moins assumée, à l’inverse du gouvernement français.

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