Les ventes de bunkers souterrains explosent face au Covid-19

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Alors que la pandémie continue de faire des ravages dans le monde entier, nombreux sont ceux qui veulent acheter des bunkers souterrains. Ainsi, la société américaine Vivos a vu ses ventes augmenter de 500%.

La pandémie du Covid-19 pousse de plus en plus de personnes à opter pour les bunkers souterrains, rapporte Sky News.

Ainsi, la société américaine Vivos, gérant ce qui est considéré comme la «plus grande communauté d’abris de survie au monde», note une hausse de 500% de ses ventes de bunkers et de 2.000% des demandes de renseignements.

Certains clients ont même décidé de s’y installer. Ainsi, lors du premier confinement introduit en mars, un couple d’Atlanta a voulu emménager dans un refuge du Dakota du Sud construit à l'origine par le gouvernement sur une ancienne base militaire pour s'éloigner des «millions de personnes qui pourraient nous infecter en quelques jours».

La pandémie, mais pas seulement

Outre la pandémie, le couple dit être préoccupé par la menace de tout événement qui pourrait perturber la chaîne d'approvisionnement alimentaire américaine et conduire à des «troubles sociaux» généralisés.

«Je ne pense pas que ce soit plus paranoïaque que de garder un extincteur dans votre maison», explique l’homme à la chaîne britannique.

En outre, selon lui, la probabilité qu'une éruption solaire frappe la Terre «dans notre vie» est «très élevée» et entraînerait l'arrêt de toute l'électronique.

Un autre pays touché par cette panique

Cette inquiétude s’est étendue au Royaume-Uni. Préoccupés également par le risque de perturbation commerciale liée au Brexit, des habitants se sont rués vers des magasins pour acheter des aliments lyophilisés, indique Sky News.

«Je ne pense pas que les gens s'attendaient à ce qu'il y ait des magasins vides. On a toujours ri quand les survivalistes en ont parlé dans le passé. C'est devenu réalité», explique auprès de la chaîne britannique le gérant d'un magasin spécialisé.

Interrogé par Sky News, Michael Mills, expert en survivalisme et professeur de criminologie à l'université du Kent, explique ce phénomène par une «baisse de la confiance en nos institutions».

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