La police de Bruxelles lance une opération spéciale visant à lutter contre le harcèlement de rue

© Photo Pixabay/WalkersskBruxelles, Belgique
Bruxelles, Belgique - Sputnik Afrique, 1920, 09.03.2021
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La police bruxelloise déploie des agents en civil dans les rues pour qu’ils repèrent des cas de harcèlement et identifient les coupables en flagrant délit.

Des policiers en civil ont commencé à patrouiller Bruxelles pour identifier des cas de harcèlement de rue, rapporte la RTBF.

«L'idée est de prendre les harceleurs en flagrant délit», détaille le porte-parole de la police du secteur Bruxelles-Capitale/Ixelles Olivier Slosse, cité par la chaîne belge.

Des patrouilles dans les points chauds de la capitale

À partir du 8 mars, les policiers surveillent les abords des arrêts de transports en commun et dressent des procès-verbaux en cas de comportements déplacés.

Le parquet de Bruxelles, qui participe aussi au projet, accordera ensuite la priorité à ces PV et essayera de les classer le moins possible sans suite.

«La vitesse supérieure dans la lutte contre le harcèlement»

La police est formée depuis 2020 pour reconnaître ce qu'est exactement le harcèlement de rue, comment prendre en charge les victimes de ces faits et dresser un procès-verbal, explique M.Slosse.

«La Police Bruxelles Capitale/Ixelles passe à la vitesse supérieure dans la lutte contre le harcèlement de rue […]. Sur le terrain en civil dans les semaines à venir pour intervenir en flagrant délit», a tweeté la police le 7 mars.

​Le dispositif est soutenu par le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close et le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne.

«Mais de tels faits [harcèlement de rue, ndlr] sont rarement rapportés, et lorsqu'ils sont rapportés, il est difficile d'identifier le coupable. Quand bien même celui-ci est identifié, c'est la parole de la victime contre la sienne. Notre présence sur le terrain est donc nécessaire afin de constater ces faits», soulignent les forces de l’ordre.

La loi contre le sexisme est entrée en vigueur en Belgique en 2014. Elle poursuit, pénalement, tout auteur de geste ou comportement qui exprime le mépris envers une personne en raison de son sexe dans les lieux publics. En cas d’infraction, l'individu risque d’un mois à un an de prison et une amende de 50 à 1000 euros.

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