La folle histoire d’un jeune russe «pris en otage» par une émission chinoise

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Microphones - Sputnik Afrique, 1920, 18.04.2021
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La déclinaison chinoise de la Star Academy s’est transformée en piège pour un Russe venu d’abord y travailler comme interprète puis comme participant à part entière. Malgré ses efforts désespérés, il n’arrive pas à s’en sortir, de nombreux spectateurs ayant aimé son apparence et sa personnalité.

Le Russe Vladislav Ivanov, originaire de Vladivostok, s’est retrouvé en Chine au sein de l’émission de téléréalité Produce Camp 2021 (Chuang 2021), une version de la Star Academy. Invité initialement pour y travailler comme traducteur-interprète, il rêve à présent de s’en échapper mais n’y parvient pas. Il est en effet devenu l’un des participants phares de l’émission, relate Komsomolskaïa pravda.

Faisant ses études à l’université de Shanghai, ce jeune homme de 27 ans travaillait comme mannequin et vendeur puis a été engagé par l’émission comme interprète et enseignant de chinois pour des participants japonais. Mais il lui a été rapidement proposé d’y participer comme candidat. Le concours a démarré en février.

​À la fin de la compétition, un groupe de musique sera formé pour partir ensuite en tournée mondiale. Comme Vladislav ne sait ni chanter ni danser, il a cru que la mission ne serait pas longue et qu’il quitterait très vite le plateau.

Malgré son absence de talent en tant que chanteur, le jeune homme, qui a pris le pseudonyme de Lelush, a tout de suite été aimé par le public. Et ce peu importe qu’il chante très mal et ne sache pas du tout se tenir sur scène. Son expression faciale est figée et ne change jamais.

Plus il veut partir, plus il est retenu par ses fans

Le candidat a même cherché à chanter très mal une chanson en russe dans l’espoir d’être expulsé. En vain.

​Les spectateurs votent de plus en plus pour lui, plus il veut partir et plus ils le soutiennent. Selon les termes du contrat, il ne peut pas quitter l’émission sous peine de lourde pénalité.

​Ayant appris sa mésaventure, certains Russes ont lancé sur les réseaux sociaux une campagne de soutien sous le slogan #freelelush, mais cela n’a fait qu’aggraver la situation.

​Heureusement, il n’a plus longtemps à attendre. La finale aura lieu le 23 avril, puis il pourra ne pas signer le contrat proposé.

​Vladislav Ivanov n’a pas pour l’instant l’intention de rentrer à Vladivostok. Il rêve de lancer sa ligne de vêtements en Chine dans un style «à la russe». Sa popularité soudaine devrait l’aider à accomplir son rêve.

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