"Notre position est qu'on ne peut interdire aucune manifestation pacifique, quels qu'en soient les organisateurs. De telles manifestations sont pour beaucoup de gens perçues comme une provocation. Et il est bien évident qu'elles peuvent se traduire par des désordres publics, et les autorités ont le droit de mettre fin à ce genre de manifestations qui peuvent conduire à des désordres", a-t-il affirmé lors de la VIe conférence annuelle du programme "Ombudsman et droits de l'homme" qui se déroule à Pouchkino.
On ne peut dans aucun pays favoriser un type de rapports sexuels au détriment d'un autre, a-t-il en outre ajouté, précisant que "tous doivent bénéficier d'un même droit à exprimer leur opinion".
Le 27 mai dernier à Moscou, plus de cinquante personnes avaient été arrêtées lors du défilé non autorisé de la gay pride.