Khodorkovski privé de son droit à une libération anticipée (avocat)

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MOSCOU, 25 octobre - RIA Novosti. L'homme d'affaires russe Mikhaïl Khodorkovski, condamné à huit ans de prison pour escroquerie et évasion fiscale, s'est vu infliger une nouvelle sanction disciplinaire l'empêchant de faire valoir son droit à une libération anticipée, a annoncé jeudi son avocat.

"M. Khodorkovski a purgé au 25 octobre la moitié de sa peine d'emprisonnement de huit ans, mais dix jours plus tôt il s'est vu infliger une nouvelle sanction pour ne pas avoir mis les bras dans le dos lors d'une promenade", a déclaré à la presse Me Iouri Chmidt.

La loi russe interdit au détenu de demander une libération anticipée si ce dernier fait l'objet d'une sanction.

"Dans tous les cas, nous ferons appel dans les trois mois à venir", a précisé l'avocat.

Selon Me Chmidt, son client a fait l'objet de trois sanctions pendant qu'il purgeait sa peine dans la prison de Krasnokamensk (région de Tchita, Sibérie orientale), qui ont toutes été invalidées par le tribunal. "J'espère qu'il en sera de même cette fois", a-t-il ajouté.

Mikhaïl Khodorkovski, ex-patron de la compagnie pétrolière Yukos, et son associé Platon Lebedev, tous deux condamnés à huit ans de prison pour escroquerie et évasion fiscale à grande échelle, se trouvent depuis décembre 2006 dans une maison d'arrêt de Tchita dans le cadre d'une nouvelle affaire de blanchiment.

Le Parquet général russe les soupçonne d'avoir blanchi plus de 7,5 milliards de dollars entre 1998 et 2004. Les deux anciens entrepreneurs, qui rejettent complètement leur implication dans cette affaire, risquent de voir leurs peines d'emprisonnement se prolonger jusqu'à 22,5 ans.

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