Un match éclair de 15 minutes s'est déroulé sur l'un des plus hauts sommets andins, où le chef de l'Etat bolivien avait atterri en hélicoptère, accompagné de plusieurs supporters.
Le président bolivien, fervent amateur de football, entendait ainsi protester contre la décision de la Fédération internationale de football (FIFA) sur la limitation de l'altitude autorisée pour les matchs internationaux afin de préserver la santé des joueurs.
"Là où l'on peut faire l'amour, on peut bien jouer au football", a-t-il déclaré aux journalistes après le match.
Il a en outre souligné qu'il avait l'intention de se rendre dans la capitale paraguayenne le 15 juin prochain, pour participer à la réunion du Comité exécutif de la Confédération sud-américaine de football, où sera examinée la décision de la FIFA.
"Je vais me battre contre cette décision discriminatoire de la FIFA et j'espère que mes arguments seront entendus. Dans le cas contraire, les pays de la Communauté andine des nations (CAN) continueront à mener des actions de protestation et j'irai moi-même chercher des soutiens en Europe", a expliqué Evo Morales.
Un peu plus tôt, les ministres des Affaires étrangères de la Colombie, de la Bolivie, de l'Equateur et du Pérou avaient également fait part de leur opposition à cette décision.
Une déclaration des ministres des Affaires étrangères de la CAN appelle les dirigeants de la FIFA à reconsidérer cette décision injuste. Les ministres ont en outre demandé à tous les pays d'Amérique latine de "soutenir leur requête bien légitime".