Les Portugais ont engagé un « prophète » en prévision du championnat d’Europe. Tout le monde était sûr d’avance que ce serait un poulpe, de surcroît un parent du célèbre Paul qui avait prédit la victoire de l’Espagne au Mondial 2008 et qui est mort peu de temps après.
Les policiers russes qui sont bien placés pour savoir ce qui se passe quand le degré des passions sportives se superpose aux taux d’alcool des boissons consommées par les supporters, entendent prendre des mesures préventives. Ils ont l’intention de saisir l’Union nationale de foot pour obtenir la liste des personnes ayant acheté des tickets et identifier ensuite les hooligans. Le ministère de l’intérieur recommande à l’Union d’annuler les tickets aux plus invétérés d’entre eux tout en les remboursant.
Mais pour parler sérieusement, les Européens ont l’intention de faire tout le nécessaire pour que le championnat ne tourne pas en un lieu de règlement de vieux comptes nationaux parsemé de peaux de bananes.
Quant aux supporters, qui et que doivent-ils craindre pendant les compétions de l’Euro 2012 ? Oleg Solod, écrivain et observateur sportif l’explique en se référant à l’exemple russe :
C’est la sélection de Russie qui est le plus grand danger pour nous parce que personne ne sait ce qu’on doit attendre d’elle. Si elle se comporte comme lors du dernier championnat, quand les ouailles de Gus Hinninse se sont qualifiés pour les demi-finales, nous auront de bons supporters. Mais si elle fait sortir comme à l’avant-dernier championnat, les supporters auront du mal à se retenir.
Un autre danger vient des supporters eux-mêmes qui se divisent depuis longtemps en trois catégories : les supporters à proprement parler, les fans et ceux à qui le jouer russe Roman Chirokov a collé l’étiquette de débiles. Si ceux des deux premières catégories ne s’exposent pratiquement à aucun risque dans n’importe quel pays, ceux de la troisième présentent au contraire un grand danger en eux-mêmes.
Entre-temps, tous les tickets ont déjà été vendus et le championnat s’ouvrira le 8 juin sur les matches Pologne-Grèce et Russie-Tchéquie.