La politique proche-orientale n’aura pas la peau du football

© Photo Wikipedia/Joni-FuegoUn stade
Un stade - Sputnik Afrique
S'abonner
Les pays asiatiques se préparent aux matchs décisifs pour obtenir le droit de participer à la partie finale de la Coupe du monde de football 2018 qui se tiendra en Russie. Le tirage au sort de la troisième étape des compétitions asiatiques a eu lieu à Kuala Lumpur. Mais la politique régionale influe-t-elle sur le football?

Lorsque les douze meilleures équipes asiatiques attendaient leur répartition entre les deux groupes de la compétition, les spectateurs ont porté leur attention sur l'intrigue principale: les équipes d'Iran et d'Arabie saoudite se retrouveront-elles dans le même groupe?

Une raffinerie de pétrole à Téhéran - Sputnik Afrique
L'Iran vendra le pétrole moins cher que l'Arabie saoudite

Heureusement, cela n'a pas eu lieu. Par ailleurs, dans le cas inverse, le match aurait dû très probablement se tenir en dehors d'Iran, estime Mostafa Shoughi, journaliste sportif iranien, dans un entretien accordé à Sputnik.

Les supporters iraniens peuvent sans doute être très contents, parce que leurs footballeurs étaient classés dans le "groupe de vie", à côté des équipes dont la force sportive est comparable à leurs propres capacités. Dans le même temps, l'équipe saoudienne devra jouer contre le Japon, l'Australie et l'Irak qui sont certainement plus forts, affirme le journaliste.

Xi Jinping - Sputnik Afrique
La Chine, une grande puissance de football?

Selon M.Shoughi, la concurrence entre les équipes dans le groupe de l'Iran serait moins difficile que dans l'autre groupe. Par exemple, les footballeurs et les spécialistes iraniens connaissent très bien les capacités sportives de l'équipe de l'Ouzbékistan.

La Corée du Sud et le Qatar représentent les principaux rivaux de l'équipe iranienne, estime l'interlocuteur de Sputnik. Le football chinois se développe rapidement ces derniers temps, grâce à d'importants investissements. Cependant, M.Shoughi est persuadé que la Chine ne sera pas une équipe difficile pour l'Iran.

"Les problèmes d'infrastructure en Iran sont peu à peu résolus, cette question ne se pose plus aussi souvent aujourd'hui. On peut se concentrer entièrement sur le football. Je crois que la route vers le Coupe du monde en Russie sera plus facile pour nous", conclut le journaliste.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала