Le Tribunal arbitral du sport rend son verdict: la Russie est exclue des deux prochains JO et de la Coupe du monde 2022

© AP Photo / Matthias SchraderUn supporteur lors des JO avec un flag (image d'illustration)
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Ce 17 décembre, le Tribunal arbitral du sport a rendu publique sa décision sur les sportifs russes accusés de dopage. La Russie est exclue des grandes compétitions mondiales pour deux ans pour avoir transgressé les règles antidopages. L'annonce a été faite après quatre jours d’audience à huis clos en novembre.

Le verdict est tombé: la Russie est exclue des grandes compétitions mondiales pour deux ans pour avoir transgressé les règles antidopage. Ainsi, le pays ne pourra participer aux Jeux olympiques d'été de Tokyo en 2021 et ceux d'hiver de Pékin en 2022.

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne a annoncé ce jeudi 17 décembre sa décision sur les sportifs russes accusés de dopage, après quatre jours d’audience à huis clos qui ont eu lieu début novembre.

Un gymnaste russe lors des Jeux olympiques 2016 de Rio de Janeiro (archive photo) - Sputnik Afrique
Dopage: l'AMA exclut la Russie des Jeux olympiques pendant quatre ans

De ce fait, la Russie pourra faire son retour aux Jeux olympiques de Paris en 2024.

En outre, l'agence antidopage russe a été condamnée à payer 1,27 million de dollars (environ un million d'euros) à l'AMA pour rembourser les expertises menées depuis janvier 2019.

Les trois arbitres désignés par le TAS ont réduit de moitié la sanction proposée l'an dernier par l'Agence mondiale antidopage (AMA) qui devait être de quatre ans, tout en laissant aux athlètes russes jamais sanctionnés pour dopage la possibilité de s'aligner sous bannière neutre.

Auparavant, l’Agence mondiale antidopage avait réclamé l'exclusion de la Russie, accusée d’une cascade de tricheries, pour quatre ans de participation aux grandes compétitions internationales, dont trois éditions des Jeux olympiques.

Les sportifs ont été menacés de quatre ans sans compétition de prestige, notamment des Jeux d'été de Tokyo en 2021 et Paris en 2024, ainsi que des Jeux d'hiver à Pékin en 2022. Cependant, à Tokyo et Pékin pourront concourir, sous bannière neutre, ceux qui auront démontré l'absence de recours au dopage.

Les premières réactions

«L’AMA est heureuse d'avoir gagné cette affaire emblématique. […] Mais nous sommes déçus que le TAS n'ait pas approuvé toutes nos recommandations, à savoir une suspension de quatre ans», a déclaré Witold Banka, dont la déclaration est relayée le communiqué publié sur le site de l’agence.

Pour sa part, l’agence antidopage russe informe dans un communiqué ne pas être totalement satisfaite.

«Toutefois, l'agence salue l'approche responsable et raisonnable des arbitres du TAS en ce qui concerne les sportifs russes jamais sanctionnés pour dopage. En acceptant la logique de l'agence antidopage russe et d'autres organisations sportives russes et internationales, et en refusant à l’AMA d'imposer des sanctions à des athlètes russes innocents, l'arbitrage a fait preuve de justice dans cette affaire emblématique et a pris une décision qui satisfait l'intérêt de l'ensemble du public sportif international.»

La Fédération de Russie de football tiendra des consultations avec la FIFA (Fédération internationale de football association) et l'Union européenne de football sur l'impact des sanctions imposées au sport russe.

Exclusion des athlètes russes

Juste avant les Jeux de Rio en 2016, l'AMA avait recommandé une exclusion des sportifs russes refusée par le Comité olympique international (CIO), tandis qu'à quelques jours de l'ouverture des Jeux de Pyeongchang en 2018, le TAS avait blanchi vingt-huit d’entre eux suspendus à vie par le CIO.

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