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Une mutinerie a eu lieu dans une base militaire près de Bamako le 18 août. Les soldats ont annoncé que le Président Ibrahim Boubacar Keïta et le Premier ministre Boubou Cissé avaient été arrêtés.
Le 19 août, le Président a annoncé sa démission et la dissolution du Parlement ainsi que du gouvernement. Les militaires ont promis de mettre en place une transition politique civile censée déboucher sur des élections générales dans un «délai raisonnable». Le jour même, le Comité national pour le salut du peuple mis en place par les putschistes a désigné son chef, le colonel Assimi Goita, selon l’agence de presse espagnole EFE.
Le chef du gouvernement de transition au Mali a été choisi. Celui qui formera le cabinet a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères de 2004 à 2011 sous la présidence d'Amadou Toumani Touré.
La Coordination des mouvements de l'Azawad estime que la phase de transition politique engagée au Mali retardera l’application de l’accord d’Alger signé en 2015. Un responsable de la principale organisation de la rébellion du nord-Mali estime nécessaire de reconstituer au plus vite les unités de l’armée régulière pour lutter contre le terrorisme.
Après de longues tergiversations, un Président de transition a été nommé au Mali en la personne de Bah N’Daw. Militaire à la retraite, est-il l’homme de la situation pour assurer une transition pacifique au Mali jusqu’aux élections générales? Sputnik France a posé la question au Dr Brema Ely Dicko, sociologue malien.
Accusé de «violences physiques» sur son ex-petite amie, le célèbre artiste malien de l’Afropop Sidiki Diabaté fait la Une de la presse people au Mali et à l’international. L’affaire qui a pris racine sur les réseaux sociaux est désormais entre les mains de la justice malienne et impacte déjà la carrière du «Prince de la Kora».
Au Mali, la Francophonie va travailler en synergie avec la CEDEAO pour «faciliter la transition» afin de «lever les sanctions», selon son nouvel envoyé spécial, Cheikh Tidiane Gadio. L’ex-ministre des Affaires étrangères sénégalais prépare déjà la visite de la secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, à Bamako. Exclusif.
Le jour de la fête de l’indépendance du Mali, mardi 22 septembre, a été marqué par des manifestations de mouvements panafricains contre «la gestion» de ce pays d’Afrique de l’Ouest par la France. Un état des lieux néanmoins nuancé par les observateurs interrogés par Sputnik.
Au pied du mur avec un ultimatum des chefs d’État ouest-africains qui arrive à expiration ce 22 septembre, la junte malienne a déniché un profil pour conduire la transition. Le colonel Bah N’daw, ancien ministre et ex-militaire devenu civil, devrait faire l’unanimité, même auprès de la CEDEAO qui pourrait faire contre mauvaise fortune bon cœur.
L'ancien ministre malien de la Défense Ba N'Daou a été désigné Président de transition, a annoncé ce lundi 21 septembre la télévision nationale.
Au Mali, c’est la Charte adoptée pour la transition qui est au centre des débats. Après la présentation du dit document par la junte qui a renversé l’ancien régime le 18 août, des tendances de rejet ou d’acceptation de certains points de la Charte sont nées au sein du plus grand mouvement populaire du pays.
Pour le quintet de colonels au pouvoir, auteurs du putsch du 18 août, l’état de grâce aura été de courte durée. L’euphorie des premiers jours a fait place à l’attente, puis à l’inquiétude. Censée être venue ramener l’ordre politique et institutionnel, la junte est-elle en passe de créer le désordre? Analyse pour Sputnik de Leslie Varenne (Iveris).
Au Mali, c’est en pleine concertation nationale que l’ultimatum de la Cedeao est tombé. Soupçonnant les militaires putschistes de chercher à gagner du temps, le «gendarme» ouest-africain a exigé un Président et un Premier ministre civils pour conduire une transition d’un an. Sans dévoiler ses intentions si l’injonction n’est pas respectée.
Au lendemain de la tenue, les 5 et 6 septembre, des premières rencontres en vue d’une transition au Mali, Kabiné Komara ancien Premier ministre guinéen, se montre optimiste sur l’issue du dialogue entre Maliens. Il estime toutefois qu’il ne faut rien précipiter et que tout ne sera pas «réglé durant la période de transition». Entretien.
L'explosion d'un engin explosif au passage d’un véhicule blindé de la force française Barkhane au Sahel a causé la mort de deux militaires, a annoncé ce 5 septembre l’Élysée, ajoutant que le Président de la République s'inclinait «avec un profond respect devant le sacrifice de ces soldats».
Que fait encore la France dans le Sahel? Avec 5.100 hommes, la force Barkhane tente depuis 2013 d’éradiquer les groupes djihadistes. À l’instar de l’Afghanistan, cette guerre de contre-insurrection devient un bourbier, selon l’ancien diplomate Laurent Bigot. Entretien.
La concertation nationale convoquée ce week-end à Bamako est le premier grand virage que le Conseil national pour le salut du peuple (CNSP) va devoir négocier avec les forces vives du Mali pour poser sa marque sur la transition et résister aux assauts d’une Cedeao plus que jamais déterminée à imposer ses règles.
Au Mali, de jeunes blogueurs, à travers des hashtags, véhiculent leur vision pour le changement d’un pays qu’ils veulent voir faire «peau neuve». Incontournables, ces mots clés évoquent les priorités des populations. Les internautes espèrent ainsi faire bouger les lignes pour se reconnaître dans la charte de la transition des jours à venir.
Alors que la junte militaire qui a pris le pouvoir au Mali redessine les rapports de forces politiques, quel doit être le rôle de la France, dont l’armée est présente dans le pays depuis 2013? Entretien sans langue de bois avec Laurent Bigot, ancien diplomate spécialiste de l’Afrique de l’Ouest.
Alors que la communauté internationale continue de condamner le coup d’État militaire du 18 août au Mali, Mossadeck Bally, le PDG de la chaîne d’hôtels Azalaï –qui a subi les répercussions de la crise–, plaide pour plus d’entraide et de solidarité et propose sa recette pour son pays.
En menaçant d’appeler au soulèvement populaire en cas de tenue d’élections régionales avant le retour de la paix dans la partie anglophone et la réforme du code électoral, Maurice Kamto espère-t-il un scénario à la malienne au Cameroun? La question fait débat et alimente les fantasmes des opposants au pouvoir de Paul Biya.
Ibrahim Boubacar Keïta, comme un désaveu au jusqu’au-boutisme de la Cedeao, demande à ses ex-homologues de soutenir un processus de transition qui privilégie la paix et la stabilité au Mali. Sa volonté de tourner la page d’une présidence écourtée affaiblit la médiation ouest-africaine et place la junte en meilleure position de négociation.