Réactions à la démission Shinzo Abe: résignation en Corée, regrets en Australie

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TOKYO, 12 septembre - RIA Novosti. Le départ du premier ministre Shinzo Abe n'aura pas de répercussions sur les relations entre la Corée du Sud et le Japon, et l'Australie exprime ses regrets quant à cette démission, a rapporté mercredi l'agence Kyodo Tsushin.

"La décision du premier-ministre Abe m'a étonné. Je ne pense pas que cela aura une influence sur les relations entre la Corée du Sud et le Japon", a déclaré une source proche du gouvernement, désirant rester anonyme.

Cette source a fait remarquer qu'aucun changement sérieux de la ligne politique extérieure n'aurait lieu, quel que soit le nouveau premier ministre.

Dans le même temps, le ministre australien des Affaires étrangères Alexander Downer a déploré la décision de M. Abe.

"Malgré son court mandat en tant que premier ministre, nous avions de bonnes relations aussi bien dans ce rôle que dans celui de secrétaire du cabinet des ministres", a déclaré le ministre australien.

Mercredi, Shinzo Abe a rendu publique son intention de donner sa démission. Selon lui, l'impossibilité de parvenir à un compromis avec l'opposition menée par le parti démocrate sur la prolongation d'une loi spéciale de lutte antiterroriste au-delà du 1er novembre est la cause d'une telle décision.

Selon cette loi, la marine navale japonaise de l'Océan indien est chargée de ravitailler depuis 2001 en carburant les bateaux de la coalition qui participent à l'opération de maintien de la paix en Afghanistan.

"Il faut changer la situation. Il faudra lutter contre le terrorisme sous la direction d'un autre premier ministre", a annoncé Abe.

Il est prévu que le parti libéral-démocrate au pouvoir au Japon nomme un nouveau chef de gouvernement le 19 septembre prochain.

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