Accusé de génocide et de crimes de guerre pendant le conflit de 1992-1995 en Bosnie-Herzégovine, Radovan Karadzic a été arrêté le 21 juillet dernier à la suite d'une opération spéciale dont les détails sont maintenus secrets, avant d'être transféré vers La Haye le 30 juillet. Il comparaîtra devant le TPI pour la première fois jeudi.
"Nous applaudissons les démarches accomplies par le gouvernement serbe. Cela ne fait aucun doute, c'est très positif", a déclaré mercredi le porte-parole du département d'Etat Sean McCormack.
Qualifiant l'extradition d'"événement très positif, avant tout pour la Serbie mais aussi pour la justice en général", le diplomate américain a souligné que l'ancien leader serait en mesure d'"assurer sa défense au cours de son procès".
"Nous espérons que les autorités serbes mettront tout en oeuvre pour déférer devant la justice d'autres personnes inculpées pour crimes de guerre, comme le général Mladic", l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie toujours en cavale, a conclu M. McCormack.