"Nous envisagerons à l'instar de la Russie la question de la reconnaissance de l'Ossétie du Sud. Des élections parlementaires auront lieu prochainement, et le nouveau parlement étudiera la question de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Nous ne pouvons pas rester muets", a fait savoir le président biélorusse.
La Biélorussie deviendra le troisième pays, après la Russie et le Nicaragua, à reconnaître l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.
"La question de la reconnaissance ou de la non-reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie ne dépend pas uniquement du bon vouloir de la Russie", a indiqué M. Loukachenko.
"Nous entretenons depuis longtemps des rapports chaleureux avec le président abkhaze. Nous avons déposé notre veto au sein de la CEI (Communauté des Etats indépendants) à une résolution proposée par la Géorgie visant à instaurer le blocus de l'Abkhazie", a fait remarquer le président biélorusse.
La Russie a reconnu le 26 août l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud au lendemain d'une offensive armée lancée par Tbilissi contre cette dernière, le 8 août. L'armée géorgienne a pratiquement détruit Tskhinvali, la capitale sud-ossète, et a tué des centaines de civils.
Moscou a riposté par une opération militaire de grande envergure visant à "contraindre la Géorgie à la paix", avant de retirer ses troupes, le 22 août, sur les positions antérieures au conflit.
