Au cours des entretiens informels à huis clos, les leaders de nombreux pays reconnaissent que la Géorgie a perpétré une agression contre l'Ossétie du Sud en août 2008, a déclaré le président russe Dmitri Medvedev lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue sud-africain Jacob Zuma.
"Nos procédons actuellement à des échanges de vues fructueux avec les pays membres de l'UE et d'autres Etats sur toutes les questions. Nous discutons, entre autres, de la crise caucasienne. Nos approches divergent sur certains problèmes, mais je vous dirai franchement que lors des entretiens en privé, en l'absence de journalistes, tous ceux avec lesquels j'ai eu l'occasion de m'entretenir où peu s'en faut reconnaissaient aussi bien l'existence de l'agression géorgienne que la légitimité de la riposte russe", a affirmé M.Medvedev.
Et d'ajouter que pour différentes raisons, certains leaders politiques mondiaux ne peuvent pas exprimer publiquement leur avis.
Le président russe estime qu'un accord de non-recours à la force doit nécessairement être signé entre la Géorgie d'une part et l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud d'autre part.
"Il serait extrêmement important de conclure un accord de non-recours à la force. La Russie a dès le début insisté sur cet accord. Force est de constater que les dirigeants géorgiens ont refusé de signer un tel document, mais je suis convaincu qu'il pourrait détendre la situation dans cette région du Caucase", a conclu M.Medvedev.
Ossétie: l'agression géorgienne reconnue en privé par de nombreux leaders (Medvedev)
16:11 05.08.2010 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti . Vladimir Rodionov
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Au cours des entretiens informels à huis clos, les leaders de nombreux pays reconnaissent que la Géorgie a perpétré une agression contre l'Ossétie du Sud en août 2008, a déclaré le président russe Dmitri Medvedev lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue sud-africain Jacob Zuma.
