Syrie: le nouveau président égyptien hostile à l'ingérence étrangère

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Le nouveau président égyptien Mohamed Morsi est hostile à l'ingérence militaires étrangère dans les affaires de la Syrie, ont annoncé mercredi au Caire les médias égyptiens se référant au porte-parole du président Yasser Ali.

Le nouveau président égyptien Mohamed Morsi est hostile à l'ingérence militaires étrangère dans les affaires de la Syrie, ont annoncé mercredi au Caire les médias égyptiens se référant au porte-parole du président Yasser Ali.

"Le président égyptien soutient le choix du peuple syrien et son aspiration à la liberté et rejette toute possibilité d'ingérence militaire étrangère dans les affaires de la Syrie", a indiqué M.Ali.

"L'aide égyptienne au peuple syrien consiste à ne pas s'ingérer dans les affaires intérieure de la Syrie", a-t-il ajouté.

Le ministère égyptien des Affaires étrangères "fait tout le possible pour assurer un règlement politique du conflit syrien", a indiqué le porte-parole.

Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un puissant mouvement de contestation du régime en place. Selon différentes données, la répression de la révolte y aurait déjà fait entre 16.000 et 19.000 morts. Les autorités syriennes indiquent qu'elles résistent aux attaques de bandits bien équipés et bénéficiant d'un assistance étrangère.

Un cessez-le-feu a été décrété en Syrie en avril dernier, en vertu du plan de paix élaboré par l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie Kofi Annan. Toutefois, les affrontements ne cessent pas et le bilan des victimes continue de s'alourdir. Le 20 juillet, Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité une résolution prorogeant de 30 jours la mission des 300 observateurs en Syrie.

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