Relations russo-américaines: Snowden ne vaut pas un refroidissement (sénateur)

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Washington exagère fortement l'importance de l'ex-agent de la CIA, les activités de ce dernier ne valant pas la peine de refroidir les relations entre les deux pays, a déclaré mercredi soir aux journalistes le président de la Commission pour les Affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), Mikhaïl Marguelov.

Washington exagère fortement l'importance de l'ex-agent de la CIA, les activités de ce dernier ne valant pas la peine de refroidir les relations entre les deux pays, a déclaré mercredi soir aux journalistes le président de la Commission pour les Affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), Mikhaïl Marguelov.

"Même à l'époque de la guerre froide ainsi qu'à celle de la détente, les situations concernant Sakharov et Boukovski en URSS ainsi qu'Angela Davis et Leonard Peltier aux Etats-Unis ne faisaient jamais  obstacles   pour les rencontres bipartites de nos leaders", a indiqué le sénateur en commentaire à la décision de l'administration américaine d'annuler la visite du président Obama en Russie, ajoutant que la lourde responsabilité que portaient les grandes puissances et  membres du Conseil de sécurité de l'Onu obligeait ces deux pays à évoquer en tête-à-tête les problèmes du contrôle des armes nucléaires, de l'espace, des conflits régionaux, etc.

"Bien évidemment, les temps changent, mais le nombre de  problèmes globaux  demandant des entretiens personnels entre les leaders des Etats-Unis et de la Russie, est égal à celui qui avait existé à l'époque de la guerre froide. Il suffit de mentionner la situation au Proche-Orient, en Afrique du nord, au Sahel, la course aux armements et la crise économique", a souligné le sénateur russe.

Selon lui, il ne restait qu'à espérer que la prochaine rencontre 2+2 à Washington des ministres des Affaires étrangères et de la Défense russes et américains leur permettrait de minimiser les résultats négatifs liés à la décision du président américain Barack Obama d'annuler sa rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine.

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