MH17: Washington bluffe en accusant la Russie (expert)

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En publiant des données sur le crash du Boeing 777 malaisien, les autorités américaines ont en réalité avoué que leurs accusations à l'encontre de la Russie étaient du bluff, considère Daniel McAdams, directeur exécutif de l'Institut Ron Paul pour la paix et la prospérité.

En publiant des données sur le crash du Boeing 777 malaisien, les autorités américaines ont en réalité avoué que leurs accusations à l'encontre de la Russie étaient du bluff, considère Daniel McAdams, directeur exécutif de l'Institut Ron Paul pour la paix et la prospérité.  

"Après quatre jours de menaces émanant du [président américain Barack] Obama et du [secrétaire d'Etat John] Kerry, et de leurs favoris écrivant à la hâte sur Twitter que la Russie devait être punie pour avoir abattu l'avion, le service de renseignement américain estime qu'il s'agit d'une erreur et qu'il n'est pas en mesure de confirmer à cent pour cent qui a réellement abattu l'avion", écrit M. McAdams.  

Selon lui, après la première vague d'accusations, le commandement de l'armée russe a réalisé une démarche intéressante: sans accuser qui que ce soit, elle a publié ses données suivies d'une série de questions.  

L'armée russe a notamment demandé qu'on lui fournisse les preuves de sa soi-disant implication, a rappelé l'expert.  

"La diplomatie US a répondu par le biais d'un porte-parole qui s'est référé aux réseaux sociaux et à des données secrètes ne pouvant pas être divulguées", a-t-il souligné.  

"Ceci signifie qu'avec un budget s'élevant à 100 milliards de dollars, le service de renseignement US prend des décisions susceptibles d'entraîner une guerre nucléaire en se basant sur des tweets et des vidéos publiées sur YouTube", a conclu Daniel McAdams. 

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