La responsabilité de la poursuite de l'effusion de sang en Ukraine incombe entre autres aux pays qui ont rejeté au Conseil de sécurité des Nations unies la déclaration de la Russie en faveur d'un cessez-le-feu dans la zone du crash du Boeing malaisien, indique vendredi la diplomatie russe.
"Nous tenons à souligner que la responsabilité de l'effusion de sang ininterrompue dans le sud-est de l'Ukraine incombe également à ces pays, vu qu'ils ne cessent d'encourager leurs clients à Kiev", lit-on dans le commentaire.
Jeudi, le Conseil de sécurité de l'Onu a bloqué la déclaration de la Russie en faveur d'un cessez-le-feu dans la zone du crash de l'appareil, les Etats-Unis, la Lituanie et l'Australie ayant exigé d'y apporter une série d'amendements renfermant des accusations à l'endroit des insurgés.
"On a constaté encore une fois toute l'hypocrisie de ce groupe de pays. Or, on ne s'attendait à rien d'autre de leur part", note le ministère russe des Affaires étrangères.
Un Boeing 777 de Malaysia Airlines effectuant le vol MH17 Amsterdam-Kuala-Lumpur avec 298 personnes à bord s'est écrasé le 17 juillet dans la région ukrainienne de Donetsk (est) sans laisser de survivants. L'appareil est tombé dans une zone d'affrontements entre l'armée ukrainienne et les forces d'autodéfense populaire. Les autorités de Kiev accusent les insurgés d'être à l'origine du crash, mais ces derniers déclarent ne pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion volant à 10.050 m d'altitude.
