Le détachement d'Obama fait peur aux Américains (Washington Post)

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Le comportement du président américain contraste avec ses discours politiques et déconcerte en Amérique, estime Kathleen Parker, une journaliste du Washington Post.

Le comportement du président américain contraste avec ses discours politiques et déconcerte en Amérique, estime Kathleen Parker, une journaliste du Washington Post.

"Les actes sont plus révélateurs que les propos. Beaucoup ont été stupéfaits par la condamnation "diplomatique" d'Obama après l'exécution du journaliste américain James Foley par l'Etat islamique, avant de sauter dans sa voiturette de golf comme si de rien était. La décapitation, c'est mal, le golf, c'est bien. Telle paraît être la position du président américain", souligne la journaliste.

Selon Kathleen Parker, les doutes sur l'intérêt de Barack Obama à participer à la politique de l'Etat se confirment de plus en plus.

"Le président est-il impliqué dans son travail? Se préoccupe-t-il de tout ce qui se passe?
Le détachement d'Obama fait vraiment peur à la population: il s'oppose à la prise de décision et réagit trop tard aux problèmes qui s'aggravent (l'arrivée d'Ebola sur le sol américain par exemple), mais il se débrouille très bien quand il faut faire porter le chapeau à quelqu'un d'autre", juge Parker.

Selon elle, tandis qu'Obama "suinte" l'incompétence, les opposants politiques du président renforcent leurs positions, alors que les défis auxquels l'Etat américain fait face deviennent de plus en plus dangereux.

"L'Etat islamique continuera visiblement à décapiter des gens car les Etats-Unis ont déclenché une guerre qui pourrait durer des décennies en dépit des prévisions optimistes de l'administration. Le pire devient non seulement possible, mais il se produit sous nos yeux", conclut la journaliste du Washington Post.

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