L'économie mondiale est en train de se redresser progressivement après un sérieux ralentissement des cadences de sa croissance en 2001, indique le rapport conjoint du Département de l'Organisation des Nations Unies pour les questions économiques et sociales et de la Conférence de l'Organisation des Nations Unies pour le commerce et le développement. "Les pays industrialisés ont produit des résultats attendus et ce, parallèlement aux Etats à économie de transition, alors que dans les pays en développement, la situation économique a dégradé, en 2002, et cette tendance va se maintenir en 2003", estiment les experts de l'Organisation des Nations Unies.
Selon leurs pronostics, la croissance économique des pays industrialisés se produira plus lentement que cela n'a été prévu, il y a six mois. Dans les pays en développement, on s'attend à 4,25% de croissance économique.
Le rapport signale, en outre, la faiblesse général de la demande à l'échelle globale qui n'a pas manqué de se répercuter de façon négative sur le pays en développement, bien que la croissance impétueuse de l'économie chinoise ait contribué à une certaine augmentation d'une telle demande.
Les prix marchands des matières premières, à l'exception du pétrole, restaient faibles, et en premier lieu, les prix des minéraux utiles et des boissons à base de fruits tropicaux, qui étaient même inférieurs aux prix de 2000. Tout au long de ces trois dernières années, les volumes des investissements étrangers directs ne cessaient de se réduire, note le rapport conjoint du Département de l'Organisation des Nations Unies pour les questions économiques et sociales et de la Conférence de l'Organisation des Nations Unies pour le commerce et le développement.
D'autres formes de mouvement des capitaux, poursuit le document, ont également été suspendues ou même réduites, ce qui s'est soldé par le retrait des capitaux de certains pays en développement. La croissance économique dans les pays en développement a également été entravée par toutes sortes de restrictions, résultant d'une politique à court terme, ont constaté les spécialistes de l'Organisation des Nations Unies.