En même temps, la politique de la Banque de Russie est bâtie sur des critères objectifs et le renchérissement du rouble "n'est pas un souhait subjectif de la Banque, loin de là", a dit le vice-premier ministre, expliquant que la politique de la Banque centrale est fondée sur la balance des paiements. Actuellement, en raison de cours élevés du pétrole, d'importantes rentrées de devises et d'un grand afflux des investissements privés sur fond d'exportations de capitaux en baisse, cette balance se raffermit notablement. De l'avis de Koudrine, un certain raffermissement de la monnaie nationale sera inévitable dans les années à venir. "Il est difficile de lutter contre la "météo" financière", a-t-il dit. De ce fait, un des objectifs du gouvernement et de la Banque centrale consiste à maintenir le contrôle de la situation", a indiqué le vice-premier ministre.
Il admet qu'avec de hauts cours du pétrole le raffermissement du rouble peut s'accélérer mais "du moment que les prix entameront une baisse ce raffermissement ne sera pas excessif".