Comme l'a fait savoir mercredi le journal irakien "An-Nahda" en se référant à Assim Jihad, conseiller du ministère du Pétrole d'Irak chargé des relations publiques, la visite pourrait avoir lieu "bientôt".
Avant la guerre en Irak, la part des compagnies russes dans la vente du pétrole irakien sur le marché mondial était d'environ 40 %. Se guidant sur des considérations politiques, Bagdad leur accordait la priorité dans le domaine de la coopération commerciale et économique.
Certaines compagnies pétrolières russes, par exemple, "LUKOIL" et "Zaroubejneft", avaient des contrats d'exploitation de grands gisements de pétrole irakiens, dont les réserves dépassent 1 milliard de tonnes.
A présent, elles sont confrontées aux lois de la concurrence.
"La nouvelle politique dans le domaine du pétrole repose sur les principes de la transparence et de la coopération avec les différents pays du monde", a notamment déclaré Assim Jihad, en soulignant que "les priorités sont accordées aux Etats qui participent à la reconstruction de l'Irak".
Le conseiller du ministère a également indiqué que la proposition formulée dans la lettre du ministre russe de coopérer dans le domaine de la formation de cadres irakiens ouvrait "de nouvelles perspectives".
