Kathy Sierra se trouve en visite d'une semaine en Russie. L'objectif de son voyage consiste à rencontrer les représentants du gouvernement, d'universités et de différentes organisations non gouvernementales pour inviter des spécialistes russes à travailler à la Banque mondiale. La vice-présidente a déjà tenu des rencontres au ministère du Développement économique et du Commerce et au ministère des Finances.
Selon Kathy Sierra, même si la Banque mondiale emploie près de 10 000 personnes, il n'y a qu'une centaine de Russes dans ses bureaux centraux, dont 39 sont des responsables des échelons supérieur et moyen. Pour un aussi grand pays que la Russie, c'est un chiffre dérisoire, a fait observer Kathy Sierra.
Les ressortissants de 140 pays différents travaillent à la Banque mondiale où il n'y a pas de quotas. Cela signifie que toute personne quelle que soit sa nationalité peut prendre part au concours pour postuler, a relevé sa vice-présidente.
S'agissant de la Russie et du recrutement d'experts russes pour le travail à la Banque mondiale, il convient d'attacher une attention particulière aux femmes russes, a noté Kathy Sierra.
"J'ai été impressionnée par le nombre de femmes aux postes de direction que j'ai rencontrées, par leur qualification et leur prestige", a-t-elle indiqué. En Russie, les femmes sont fortes et si nous augmentons leur nombre aux postes de direction, cela sera utile non seulement à la Russie mais aussi au monde entier", a estimé la vice-présidente de la Banque mondiale.
Début juin, rencontrant des membres du gouvernement, le président de la Banque mondiale, James Wolfensohn, avait soulevé la question de l'augmentation du nombre de spécialistes russes et d'une participation plus active des Russes aux concours pour des postes à la Banque mondiale.
