Dans les 90, a-t-il rappelé, les entreprises se sont massivement débarrassées des ouvrages sociaux qui étaient cédés aux collectivités locales. Souvent, celles-ci n'ont pas assez d'argent pour pouvoir les entretenir. "Nous tâcherons maintenant de reprendre à tout prix le contrôle des logements et des ouvrages sociaux, bien que cela signifie des frais supplémentaires pour nous", a dit Volski.
S'agissant de la responsabilité sociale du business, il a noté que les oeuvres de charité n'en sont qu'un des éléments, bien qu'important.
Selon le président du RSPP, la part des bénéfices que les grosses entreprises russes consacrent aux oeuvres de charité est passées, ses 18 derniers mois, de 11% à 17%.
Pour sa part, le co-président de l'association de chefs d'entreprise Russie-Affaires, Sergueï Gueneralov, estime que la responsabilité sociale du business n'inclut que deux éléments : "un salaire digne du travailleur et les impôts non optimisés". "Le reste relève de la volonté de l'entrepreneur", a-t-il dit.
Sergueï Borissov, président de l'Association d'hommes d'affaires Opora (Appui) a noté en parlant de la responsabilité sociale du business que le plus important pour les petits et moyennes entreprises était d' "abandonner les schémas clandestins et les salaires versés au noir".
Il a dit attendre une meilleure responsabilité sociale de la part des représentants du pouvoir. "Les petites entreprises sont souvent amenées à avoir des budgets clandestins pour pouvoir acheter des fonctionnaires", a dit Borissov.
