Guennadi Fadeev a précisé que ce serait le même type de train que celui qui a transporté mardi matin Vladimir Poutine et les membres de la délégation russe de Schleswig à Hambourg.
Le premier lot de dix rames de TGV devrait effectuer la liaison Moscou-Saint-Pétersbourg. Ces trains seront capables de développer une vitesse de 350 km/h. Le second lot de trains à grande vitesse roulera à 250-300 km/h entre Moscou et Helsinki.
D'autre part, ces TGV sont également prévus pour rallier les mégalopoles russes, par exemple Moscou - Nijni-Novgorod - Rostov-sur-le-Don - Omsk - Novossibirsk - Ekaterinbourg. "La liaison TGV Moscou-Kiev est également à l'étude", a ajouté G.Fadeev.
Le patron de RZD a expliqué le choix de Siemens par le fait que c'est la seule des trois grandes compagnies mondiales à avoir accepté les conditions de Chemins de fer de Russie. Siemens transférera intégralement à la Russie ses technologies de production et sa documentation technique. Le prototype de train à grande vitesse sortira des chaînes de l'Usine de locomotives de Moscou.
Répondant aux questions des journalistes qui demandaient si l'infrastructure des voies ferrées russes permettrait la circulation de trains à grande vitesse, le ministre des Transports, Igor Lévitine, a répondu qu'il ne voyait là aucun problème majeur. "Les trains circulent déjà entre Moscou et Saint-Pétersbourg à la vitesse de 200 km/h", a dit le ministre.
Igor Lévitine a ajouté que les ministres des Transports de Russie, d'Allemagne, de Lituanie et de Pologne se rencontreraient en février 2005 à Kaliningrad. Lors de cette rencontre, les quatre ministres s'efforceront de régler le problème du transport de fret vers la région de Kaliningrad.
En ce qui concerne plus particulièrement les ententes russo-allemandes, Igor Lévitine a noté que la partie allemande participerait à la construction de l'autoroute Moscou-Saint-Pétersbourg.