"Le rapport ne répond pas pleinement aux conditions que nous avons formulées : il faut parler du contenu des tâches et pas seulement des résultats", a-t-il déclaré.
En formant la politique économique, on ne saurait se limiter à des vux généraux, a-t-il expliqué.
"Il faut faire tous les calculs, il faut faire toute la clarté sur les ressources dont on dispose pour réaliser les différents plans et réformes". Si nous ne formulons pas les tâches et le coût de leur réalisation, nous risquons de mal préparer le budget 2006 et le programme triennal", a dit le premier ministre qui a cité l'exemple des réformes de la santé publique et de l'enseignement. "Il faut savoir combien la réforme de la santé publique et celle de l'enseignement coûteront en 2006. Les deux sont importantes parce qu'il s'agit de problèmes sociaux, mais il faut également évaluer les autres réformes pour voir clairement où nous avons des goulets d'étranglement et où nous pourrons trouver l'argent nécessaire", a dit le chef du gouvernement.
Mikhaïl Fradkov n'exclut pas un éventuel réajustement de la politique économique du gouvernement.
"Si nous n'arrivons pas à formuler les tâches, nous ne pourrons pas trouver les ressources nécessaires", a-t-il expliqué.
Les ministres et les gouverneurs doivent aider le ministère du Développement économique et du Commerce à formuler ces tâches. "On pourra alors apporter des précisions à la politique économique", a déclaré le premier ministre.