"Après l'adoption, il y a deux ans, de mesures visant à développer le secteur des métaux, on a constaté un accroissement de la production", a-t-il indiqué mardi prenant la parole dans le cadre de la Troisième semaine internationale des métaux à Moscou.
La part des métaux dans la production industrielle russe est de 19,3%, a rappelé le représentant ministériel. La Russie est le premier producteur mondial de nickel et le deuxième d'aluminium.
La pénurie d'investissements est un autre problème du secteur. Pour assurer la poursuite de la croissance, il faut garantir un climat d'investissement propice dans la sidérurgie et la production des métaux non ferreux, a-t-il indiqué.
"Autre problème, la compétitivité insuffisante des métaux russes sur les marchés intérieur et extérieur", a ajouté le représentant du ministère de l'Industrie et de l'Energie.
"Après l'adhésion de la Russie à l'OMC, les importations risquent de s'accroître considérablement", a encore estimé Andreï Deïneko.
La situation critique dans la prospection géologique pose également problème, selon lui. "Les réserves de métaux stratégiques, tels que le chrome, le magnésium et le zirconium, sont extrêmement basses", a affirmé le directeur du département ministériel.
Ces dix dernières années, les réserves de minerais solides n'ont pas fait l'objet d'études détaillées, a-t-il expliqué.
"Mais on pourrait remédier à la situation dans le domaine des matières premières en apportant des amendements à la loi sur le sous-sol de la Fédération de Russie", a encore estimé Andreï Deïneko.