La loi sur la compensation des avantages est bonne, mais le travail d'explication est mauvais

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MOSCOU, 4 avril - RIA Novosti. Le ministre russe des Finances Alexei Koudrine a qualifié le mauvais travail d'explication de principal défaut dans l'application de la loi sur le remplacement des avantages en nature par des compensations en espèces.

"La cause principale réside dans la mauvaise explication de cette loi", a dit le ministre lors des débats parlementaires au sujet de la mise en œuvre de la loi sur la compensation des avantages.

"Le travail d'explication devait être effectué par les autorités locales", a-t-il ajouté.

Au cours des années écoulées, l'octroi de divers avantages a été suspendu faute de financement, a fait remarquer Alexei Koudrine.

"Depuis 2005, aucune loi (sur les avantages) n'a été suspendue", a-t-il dit.

Commentant l'avis sur les grandes dépenses qu'entraîne la compensation des avantages, le ministre a dit: "Demandons à ceux à l'intention de qui la monétisation a été organisée. Ils ne diront pas que c'est beaucoup".

L'adoption de la loi sur la compensation des avantages a permis de créer la base économique permettant au pouvoir d'Etat de s'acquitter de ses tâches essentielles en matière de garanties sociales accordées aux citoyens.

Il a souligné qu'avant 1998 les lois ont été souvent adoptées sans tenir compte de leur financement, c'est pourquoi, il y a deux ans, on a appris pour la première fois qu'environ 6 000 milliards de roubles (un dollar équivaut à 27,88 roubles) d'engagements de l'Etat envers les citoyens n'étaient pas garantis.

En 1998, lorsque le gouvernement a voulu respecter ses engagements envers les citoyens, la dette des autorités fédérales fut si importante qu'elle a provoqué un défaut de paiement et une dévaluation de moitié des salaires de la population. Depuis 1998, on a commencé à prendre des décisions sur la suspension des lois insuffisamment financées.

Le ministre a également indiqué qu'avant l'adoption de la loi sur la compensation des avantages, on ne connaissait pas exactement la somme dépensée pour les prestations concrètes accordées aux titulaires d'avantages: les transports en commun, les services communaux, les médicaments. "A présent, nous connaissons le prix de ces avantages", a-t-il souligné.

Le système d'octroi des services doit permettre à chaque structure de recevoir la somme concrète corrrespondant aux prestations octroyées, a également fait observer Alexei Koudrine.

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