Dans son intervention ce mardi au 8e forum économique russe annuel de Londres, il a déclaré : "Nous estimons qu'en 2010 les programmeurs russes se seront adjugé 7% du marché mondial des logiciels et 5% de celui des technologies des télécommunications".
"A l'heure actuelle, le territoire de la Russie est entièrement couvert par le réseau GSM", a-t-il annoncé.
"Du moment que les services ont commencé d'être fournis en avril dans le district autonome des Koriaks, au Kamtchatka, on peut dire que GSM est désormais présent en tout point du pays", a dit Léonide Reïman.
Le ministre a rappelé qu'à l'heure actuelle la Russie compte 72 millions d'abonnés à la téléphonie mobile. "Pratiquement, un habitant sur deux a un portable", a-t-il informé. A Moscou et à Saint-Pétersbourg, le nombre des portables dépasse même celui de la population, a-t-il ajouté.
Le ministre a cependant reconnu l'inégalité qui existe entre les différentes régions du pays en ce qui concerne l'accès aux télécommunications. "46 000 des 150 000 localités que compte le pays n'ont aucun moyen de liaison. Leur nombre ne cesse de diminuer mais les chiffres se passent de commentaire", a-t-il dit.
Léonide Reïman espère que la mise en place des services universels permettra d'éliminer cette inégalité.
"N'importe quel opérateur pourra se charger de fournir les services universels. Les décisions seront prises par le biais de ventes publiques", a assuré le ministre.
Il a annoncé que le paquet d'actions de Sviazinvest détenu par l'Etat serait vendu aux enchères à la fin de l'année en cours ou au début de l'année prochaine.
"Cet événement intéresse les investisseurs aussi bien russes qu'étrangers", a dit Léonide Reïman qui a tenu à rappeler que les ventes doivent être publiques.
Le ministre a informé que des efforts étaient déployés depuis ces derniers temps pour restructurer Sviazinvest et en augmenter la capitalisation. "Il reste encore un pas à franchir, à savoir inciter l'Etat à se retirer du holding", a-t-il dit.
Le ministre a également insisté sur la nécessité de démanteler le monopole de Rostelecom et de faire régner la concurrence dans le secteur des télécommunications interurbaines et internationales. "Il est nécessaire que cela soit fait cette année", a-t-il affirmé.
"Tout prochainement, nombre d'entreprises se verront accorder des licences d'opérateur de télécommunications interurbaines et internationales. A noter qu'elles seront délivrées à bas prix et exemptées de charges", a ajouté Léonide Reïman.
