Conseiller du Président géorgien: Le retrait de la Géorgie de la CEI ne serait pas la bonne démarche à présent

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TBILISSI, 27 mai - de notre correspondante Marina Kvaratskhelia. Le retrait de la Communauté des Etats indépendants (CEI) ne donnerait, à l'heure actuelle, aucuns dividendes politiques, estime le politologue Ramaz Sakvarelidzé, conseiller du Président de la Géorgie, Mikhaïl Saakachvili.

"Les dernières déclarations du Président de la Géorgie, Mikhaïl Saakachvili, à l'égard de la Russie ont été très positives. Qui plus est, le progrès enregistré aux négociations avec Moscou au sujet du retrait des bases militaires russes du territoire géorgien permet à Mikhaïl Saakachvili de normaliser les relations avec Moscou et de faire aboutir les négociations amorcées. Aussi, est-il pour le moins indésirable à présent de parler même de la sortie de la Géorgie de la Communauté des Etats indépendants", a indiqué dans un entretien avec RIA-Novosti Ramaz Sakvarelidzé.

Somme toute, le politologue est sûr et certain que le temps n'est pas aujourd'hui pour une telle protestation.

"A quoi bon offenser la Russie, si cela ne donne aucuns dividendes politiques à la Géorgie. Déjà sans cela, la Russie est considérée comme un pays qui critique la politique de la Russie. D'autre part, le fait même de se trouver au sein de la Communauté des Etats indépendants n'oblige la Géorgie à aucun compromis. Du point de vue purement pragmatique, à cette étape concrète il n'importe pas du tout si la Géorgie fait ou ne fait pas partie de la CEI. Je pense qu'il n'est pas temps de parler aujourd'hui du retrait de la Géorgie de la Communauté des Etats indépendants", a noté le conseiller du chef de l'Etat géorgien.

Quoi qu'il en soit, le thème de l'éventuelle sortie de la Géorgie de la CEI est en train de revêtir de plus en plus d'actualité au Parlement du pays. Ainsi, les députés du Parti conservateur, parti d'opposition, se propose de soulever, la semaine prochaine, la question de la sortie de la Géorgie de la CEI.

Il est significatif que le gouvernement de la Géorgie ne commente aucunement cette démarche éventuelle.

A la question de savoir si la Géorgie se propose de quitter dans l'immédiat la Communauté des Etats indépendants, le Premier ministre géorgien, Zourab Nogaïdeli, a donne une réponse plutôt évasive. "A l'heure actuelle, nous nous occupons de la préparation de la future réunion du Conseil des chefs de gouvernement des pays-membres de la Communauté des Etats indépendants, prévue pour le 3 juin prochain".

Guela Tcharkviani, porte-parole du Président de la Géorgie, Mikhaïl Saakachvili, ne commente aucunement, lui non plus, une éventuelle sortie de la Géorgie de la CEI. Au cours d'un point de presse de ce vendredi, il a, par exemple, refusé de répondre à cette question.

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