"Le problème de Kaliningrad a été abordé dans les interventions des ministres des Affaires étrangères de Russie, de Lituanie et de Pologne. Il s'agissait des questions du transit et de la participation de la région de Kaliningrad aux projets régionaux", a expliqué le vice-ministre.
Le problème du transit de marchandises n'a pas été examiné en détail car il relève des rapports de la Russie avec l'Union européenne et la Lituanie et non de la compétence du Conseil, a indiqué le diplomate russe.
A l'ordre du jour de la session, on trouve également des questions telles que la coopération régionale sur la mer Baltique, le renforcement du rôle du Conseil, l'interaction des participants à l'organisation au niveau transfrontalier et à d'autres niveaux, la consolidation des liens économiques et le développement des sociétés civiles, ainsi que les questions de la protection de l'environnement en mer Baltique, a noté Vladimir Tchijov.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a souligné que la Russie veut que le Conseil devienne une organisation autosuffisante et non un instrument de l'Union européenne.
Le diplomate russe a aussi annoncé qu'au cours d'une rencontre bilatérale la Russie et la Pologne avaient débattu de la situation qui s'était créée à la frontière entre Kaliningrad et la Pologne.
"La partie russe a réaffirmé sa préoccupation face à la détérioration ces derniers temps de la situation à la frontière entre Kaliningrad et la Pologne. Les parties ont convenu de prendre d'urgence des mesures concertées en vue d'y remédier dans le cadre des consultations à mener au niveau des collectivités locales, des services de garde-frontière et des douaniers des deux pays", a indiqué le diplomate russe.