"Il ne se passera rien de particulier dans les relations russo-allemandes même si la présidente de la CDU, Angela Merkel, se voit élire à la tête du cabinet aux élections législatives de septembre prochain", a-t-il dit.
Si Mme Merkel manifeste ouvertement ses visions russophobes, celles-ci "devraient être examinées à travers le prisme de la lutte préélectorale", a-t-il indiqué.
Dans tous les cas de figure, "la stabilité sur le continent européen dépendra largement des bonnes relations entre la Russie et l'Allemagne, ce qui est dans l'intérêt de Berlin", a fait remarquer Igor Maximytchev.
"Les intérêts objectifs de la Russie et de l'Allemagne coïncident, et Angela Merkel, partisane d'une politique pro-américaine, ne peut pas l'ignorer", a indiqué le chercheur.
"Après les premières "gelées" éventuelles reviendra la normalisation, et le partenariat géostratégique russo-allemand restera malgré tout", a-t-il estimé.
"Les contacts économiques resteront au même niveau élevé", a estimé M. Maximytchev.
"Les relations russo-allemandes sont trop importantes pour les soumettre à des attaques irréfléchies", a résumé l'expert.
Le 1er juillet dernier, le parlement allemand a refusé par la majorité des voix la confiance au chancelier qui a lui-même initié le vote afin d'organiser les législatives anticipées prévues pour le 18 septembre.
La nécessité des législatives anticipées est intervenue après que le Parti social-démocrate (SPD) a essuyé une défaite cinglante aux municipales en Rhénanie du Nord - Westphalie.