"Je ne serai pas surpris de voir des représentants de l'Union européenne participer au prochain round des négociations", a indiqué M. Park, chef du groupe d'analyse pour la Corée du Nord auprès du Centre Belfer pour la science et les affaires internationales de l'Université de Harvard.
"D'après ce que je sais, il y a des gens à la direction de l'UE pour souhaiter que cette organisation soit représentée aux pourparlers à six", a-t-il relevé.
Les intérêts de l'UE à Pékin sont en quelque sorte défendus par la Russie, mais dans l'avenir, les pays d'Europe souhaiteraient avoir plus de possibilités d'influer sur le processus de négociations, compte tenu des intérêts économiques des pays européens dans cette région, selon John Park.
M. Park est considéré comme un des plus grands spécialistes du problème nucléaire nord-coréen. Depuis un an, le groupe d'experts qu'il dirige a tenu de larges consultations dans toutes les capitales des pays négociateurs.
Le quatrième round des pourparlers à six, commencé à Pékin fin juillet 2005, a été interrompu. Les négociations devraient reprendre dans la semaine qui commence le 28 août. La Chine, la Corée du Nord, les Etats-Unis, la Corée du Sud, le Japon et la Russie participent à ces négociations.