L'entretien a porté sur les perspectives des pourparlers à six et la situation autour du problème nucléaire nord-coréen, précise le communiqué diffusé par le Département de l'information et de la presse du ministère à l'issue de la rencontre, sans donner d'autres détails.
L'actuel round des pourparlers à six, auxquels participent également les délégations des Etats-Unis, de la Corée du Sud, de la Chine et du Japon, avait commencé à Pékin le 26 juillet, mais a été interrompu le 7 août. Les négociateurs avaient convenu de reprendre les débats la semaine d'après, sans préciser la date.
Les Chinois et les Japonais ont proposé la reprise des pourparlers pour le 2 septembre.
"Nous sommes intéressés à reprendre les pourparlers dans les délais prévus, mais nous ne pouvons pas fixer la date précise tant que les consultations se poursuivent", a indiqué à RIA Novosti une source diplomatique à Moscou.
La Corée du Nord a accepté de renoncer à son programme nucléaire militaire, mais les Etats-Unis refusent toujours de reconnaître à Pyongyang le droit de développer son activité en matière de nucléaire civil.
Les négociateurs, selon la source, exigent que la RPDC redevienne signataire du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et retombe sous le contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Alors, en tant que signataire du TNP, la Corée du Nord aura droit non seulement à un programme nucléaire civil, mais pourra également coopérer avec d'autres Etats en la matière. La délégation américaine s'y oppose catégoriquement.
Si cette divergence persiste, il sera inutile de poursuivre les négociations, selon la même source.
"Mais nous espérons que les Etats-Unis changeront de position", a indiqué le responsable.
