Les organisateurs des événements d'Andijan préparent de novelles provocations armées dans le pays (Parquet général de l'Ouzbékistan)

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TACHKENT, 26 août - de notre correspondant Abou-Ali Niazmatov. Les organisateurs des événements d'Andijan préparent de novelles provocations armées dans le pays, lit-on dans la déclaration du Parquet général de l'Ouzbékistan, document dont le texte est parvenu vendredi à RIA-Novosti.

"Publiée le 1-er août dernier dans le journal canadien "Globe and mail", l'interview de Kaboul Parpiev, organisateur de la tragédie sanglante à Andijan faisant l'objet d'un mandat d'arrêt, montre bien que le chef de fille des terroristes entend à l'avenir également organiser des actions armées contre le pouvoir légitime de l'Ouzbékistan", est-il indiqué dans le document.

Cela se trouve aussi confirmé, souligne le Parquet général de l'Ouzbékistan dans sa déclaration, par les paroles de Kaboul Parpiev, citées dans le journal canadien: "Notre dernier mot est la terreur pour semer la panique parmi les gens".

Selon les matériaux de l'instruction, c'est justement Kaboul Parpiev qui avait dirigé les actes de terreur le 13 mai dernier, avait pris d'assaut l'édifice de l'administration régionale à Andijan et avaient incité les gens à des actes criminels.

Dans la déclaration du Parquet général de l'Ouzbékistan, il s'agit aussi de la famille des Chokirov qui, selon les médias occidentaux, "se trouvent illégalement en Kirghizie et cherchent un moyen d'obtenir un statut de réfugiés".

L'un d'eux - Bakhrom Chokirov - a un casier judiciaire bien chargé et a fait, entre autres, partie de l'état-major des attentats des 12 et 13 mai dernier à Andijan. Bakhrom Chokirov et ces cinq fils sont, depuis 1995, membres de l'organisation religieuse extrémiste "Akromia". Tous les six ont participé aux événements d'Andijan. L'un deux a été tué au cours d'un échange de tirs avec la police, et encore un a été arrêté. Le père et trois de ses fils sont recherchés par la police.

Comme il est indiqué dans la déclaration du Parquet général de l'Ouzbékistan,

Bakhrom Chokirov et ses fils - Khassan, Khoussan et Charif - avaient suivi, en commun avec d'autres membres de leur groupe criminel, de janvier à avril dernier, un stage d'entraînement sous la direction d'instructeurs dans un centre abandonné d'exercices militaires, situé non loin du village de Teke aux alentours de la ville d'Och. Les terroristes s'y étaient initiés à des méthodes de subversion et de terreur.

"Autant de faits et autres prouvent une fois de plus que les événement d'Andijan avaient été planifiés d'avance et avaient pour objectif de renverser manu militari le régime en place", lit-on dans la déclaration du Parquet général de l'Ouzbékistan.

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