86 millions de tonnes de pétrole au maximum peuvent passer tous les ans par le détroit du Bosphore, alors que la demande s'élève à 100 millions. Long de 270-285 km, le nouveau pipeline doit coûter entre 700 et 800 millions de dollars.
Les participants au consortium chargé des travaux détiendront chacun 33,3% des actions de l'oléoduc, a précisé M. Bogdantchikov, ajoutant qu'une extension des terminaux s'imposait tant à Burgas qu'à Alexandroupolis.
Le nouvel oléoduc doit permettre d'éviter les files d'attente dans le Bosphore et les surestaries.
Évoquant la participation de Rosneft au consortium des oléoducs caspiens, Sergueï Bogdantchikov a précisé que sa compagnie en détenait 7% des actions et que son quota s'élevait à 3 millions de tonnes, dont deux millions pour le pétrole tchétchène et un million pour le pétrole en provenance de Sibérie occidentale.