"Si les lancements militaires se font une fois tous les quatre à cinq mois, on n'a pas besoin d'avoir autant d'effectifs. Le contingent actuel est, en principe, excessif", a-t-il avoué.
C'est Plessetsk, dans le nord de la Russie, qui sera avec le temps le principal cosmodrome militaire, même s'il sera également exploité à des fins civiles, a dit le ministre.
Évoquant les bruits qui circulent sur la prochaine fermeture du cosmodrome de Svobodny, en Extrême-Orient près de la frontière chinoise, Sergueï Ivanov a indiqué que ce dernier n'était pas un cosmodrome à proprement parler. Ce "n'est qu'un terrain doté de plusieurs rampes de lancement en silos" qui seront rééquipées pour pouvoir lancer des appareils spatiaux légers, a-t-il précisé. "Nous avons toujours besoin de Svobodny en tant que poste de contrôle et de mesure, mais nous envisageons pas d'y investir massivement, ce serait inutile", a résumé le ministre.