Le document a été adopté par 421 voix, zéro contre et aucune abstention.
Le projet de loi prévoit l'emploi de technologies modernes assurant la sécurité dans les transports et l'évaluation des divers moyens de transport du point de vue de leur vulnérabilité face aux facteurs extérieurs et aux actes de terrorisme.
Conformément au document, les exigences plus sévères sont avancées au personnel chargé d'assurer la sécurité dans les transports. Ainsi, les personnes jugées pour crime prémédité, atteintes de maladies mentales, les alcooliques et les toxicomanes, ainsi que les personnes licenciées des établissements publics, notamment des organes judiciaires, pour manquements à la discipline, ne peuvent pas travailler dans les services de sécurité dans les transports.
Le document prévoit également de créer une banque de données automatisée contenant les renseignements sur les passagers.
La nécessité de renforcer la sécurité dans les transports est conditionnée par plusieurs facteurs, notamment par la menace terroriste qui s'est considérablement accrue ces dernières années dans les transports.
Les parlementaires ont rappelé que toute une série d'actes terroristes avaient été commis en 2004 dans divers transports, notamment dans l'aviation civile, les transports ferroviaires et le métro. Plusieurs dizaines de tentatives d'actes terroristes ont été déjouées. Ces événements ont témoigné de l'insuffisance des mesures de sécurité prises aujourd'hui dans les transports.
D'autre part, la compétitivité des transporteurs russes de fret et de passagers sur le marché mondial est subordonnée au respect des normes internationales de sécurité dans les transports.